Au cœur de l’Europe centrale, la République tchèque possède de nombreux sites touristiques dignes d'intérêt comme les châteaux de Bohême, le Parc national de Krkonoše, les monts des Géants, la ville de Český Krumlov, le château de Karlštejn... et, bien sûr, Prague.
Prague, capitale de la République tchèque depuis le 1er janvier 1993, chef-lieu de la Bohême centrale, s'est imprégnée au cours des siècles des cultures tchèque, juive et allemande, qui se sont croisées sur son sol. La communauté juive est ainsi très présente dans le quartier de Josefov, à Staré Město.
Le patrimoine architectural et artistique est exceptionnel et attire chaque année des touristes toujours plus nombreux venus visiter le centre historique de Prague et son imposant château situé dans le quartier de Hradčany.
Prague est aussi la ville qui a vu naître des personnages illustres comme Charles IV (1316-1378) et Franz Kafka (1883-1924). Elle a aussi accueilli d'autres personnalités très connues comme saint Jean Népomucène (1345-1393), Jan Hus (mort en 1415), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Albert Einstein (1879-1955)...
L'histoire récente de Prague est aussi ponctuée par des événements tels que le Printemps de Prague en 1968 et la révolution de Velours en 1989.
(Source France Diplomatie)
La république de Tchécoslovaquie est créée en 1918 à la suite de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie. Elle réunit la Bohême, la Moravie et la Slovaquie.
La Tchécoslovaquie disparaît en 1993 à l'occasion de la scission de la République fédérale tchèque et slovaque. La république tchèque devient indépendante le 1er janvier 1993.
Nature du régime : république parlementaire bicamérale.
Superficie : 78 866 km².
Capitale : Prague (environ 1,3 M habitants).
Villes principales : Brno, Ostrava, Plzeň.
Décalage horaire avec Paris : aucune différence de temps.
Langue officielle : tchèque.
Monnaie : couronne tchèque. 1 € = 24,68 CZK (2 janvier 2024).
Fête nationale : 28 octobre (création de la Tchécoslovaquie en 1918).
Population : 10 578 820 habitants (estimation 2017).
Religions : pas de religion officielle.
Taux de croissance : 3,9 % (2018).
Taux de chômage : 2,2 % (2018).
Taux d'inflation : 2,4 % (2017).
Le pont Charles (« Karlův most » en tchèque) porte le nom du roi Charles IV (1316-1378). Il relie les quartiers historiques de Staré Město et Malá Strana. Sa construction a été entreprise dans la seconde moitié du XIVe siècle sous le règne de Charles IV. Les travaux sont achevés au début du siècle suivant sous le règne de Venceslas IV (1361-1419). Il mesure 516 mètres de long pour une largeur de dix mètres. L'entablement repose sur seize piliers. Il faisait autrefois partie, avec les tours situées à ses extrémités, des édifices de défense de Prague.
Chaque extrémité du pont est protégée par une tour. Celle de Malá Strana date de 1464 et domine la tour Judith datée de la deuxième moitié du XIIe siècle. Cette tour faisait partie de l'ancien pont Judith et a remplacé une ancienne tour romane. L'architecture et la décoration de la tour Judith ont été restaurées vers la XVIe siècle. La tour gothique de Staré Město date, elle, du XIVe siècle.
Le pont Charles est venu remplacer le pont Judith édifié quelques mètres en amont et qui fut emporté par une crue de la Vltava en 1342. Jusqu'en 1741, c'était le seul pont qui enjambait la rivière. C'est aujourd'hui un haut lieu touristique de la ville qui attire aussi les musiciens, les peintres et divers artistes.
L'ouvrage d'art est orné de trente sculptures de saints catholiques. Les premières statues et les premiers bas-reliefs du parapet furent placés entre 1706 et 1714. Les deux sculptures les plus récentes, saint Cyrille et saint Méthode, ont été réalisées en 1928 par Karel Dvořák (1893-1950). La majeure partie des sculptures originales en grès, menacées par la pollution atmosphérique, ont cependant été remplacées par des copies et sont conservées au Musée national. Le pont compte une seule statue en marbre, celle qui représente saint Philippe Benizzi, et une seule en bronze, celle de saint Jean Népomucène, datée du XVIIe siècle.
Les excursions en bateau, qui sont organisées sur la Vltava, permettent d'admirer de façon pittoresque les monuments de la capitale et de se laisser envoûter par son charme.
Les visites sont, selon les bateaux, commentées à l'aide d'un audio-guide. Elles plongent les passagers dans l'histoire de Prague et ses légendes. Au fil de l'eau, se profilent les quais de Prague, ses quartiers historiques et le promontoire du Château de Prague.
Selon les compagnies, les balades durent entre 45 minutes et trois heures.
Des départs réguliers ont lieu tous les jours depuis le Pont Charles sur des petits bateaux en bois (les « Vodouch »).
Les plus petites embarcations parviennent à se faufiler dans le canal du diable, appelé « Čertovka », qui sépare la charmante île de Kampa du quartier de Malá Strana. La balade ne dure que 45 minutes.
Sur les plus grands bateaux, à l'apparence plus luxueuse et qui proposent des visites de trois heures, les passagers peuvent découvrir les monuments pragois soit à travers un toit vitré (parfois coulissant selon les bateaux), soit directement sur le pont. Des dîners sont donnés sous forme de réception et accompagnés de musique.
Comme par magie, à la nuit tombée, les plus beaux monuments pragois, que sont le pont Charles, le Théâtre national, sans oublier le spenlide panorama du Château de Prague, se révèlent dans une douce lumière nocturne.
A Prague, les architectes ont façonné, au fil des siècles, une ville unique au monde entre architectures gothique, baroque, Art nouveau et cubisme.
Le règne de Charles IV représente le premier âge d'or de la Bohême. Le roi a passé une partie de son enfance, chez son oncle, à la cour du roi de France, Charles IV dit « Le Bel » (1294-1328). Lorsque Charles IV accède au trône de Bohême en 1346, le gothique fleurit déjà depuis plusieurs siècles en France. Il fait venir à Prague des artistes de toute l'Europe pour construire la cathédrale Saint-Guy dans le quartier de Hradčany, ainsi que le premier pont en pierre sur la Vltava, le pont Charles. Les autres grands édifices gothiques de Prague, construits sous son règne, sont l’église de Notre-Dame de Týn et la tour poudrière. C'est à cette époque que sont aussi créés le quartier de la Nouvelle Ville (« Nové Mēsto ») et la première Université d’Europe centrale, l’Université Charles.
La Renaissance tardive (aussi appelé « le maniérisme ») se diffuse à Prague au cours du XVIe siècle comme dans le reste de l'Europe. Le maniérisme rompt avec l’exactitude des proportions, l’harmonie des couleurs ou la réalité de l’espace. Les artistes cherchent à produire un nouvel effet émotionnel et artistique. Sous le règne de Rodolphe II de Habsbourg (1552-1612), de 1583 à 1620, la Bohême voit affluer des artistes et savants venus de toute l’Europe. Les monuments marquants sont le Belvédère du Jardin Royal et le jardin Renaissance du Palais Wallenstein.
Le baroque est l'expression même de la Contre-Réforme. Ce mouvement artistique rétablit la domination du catholicisme et des Habsbourg sur Prague, ville qui a accueilli Jan Hus (mort supplicié en 1415), précurseur de la Réforme et du protestantisme. L’église Saint-Nicolas, à Malá Strana, construite par les jésuites de 1673 à 1752, est la construction baroque la plus somptueuse et emblématique de Prague. La capitale de la Bohême est ainsi l’une des plus belles villes baroques du monde.
Le mouvement de l'Art nouveau à Prague a donné l'occasion aux artistes tchèques, hongrois et polonais de réaffirmer leurs aspirations à l'indépendance de leurs peuples à l’égard de l’Autriche-Hongrie. Ce mouvement artistique redessine l’extérieur et l’intérieur des bâtiments : façades, escaliers, décorations intérieures... L'artiste pragois le plus célèbre est ainsi Alfons Mucha (1860-1939), de renommée internationale. Prague lui a d'ailleurs consacré un musée. Les principales réalisations de ce courant artistique sont la Maison municipale et la Gare municipale de Prague.
L’architecture cubiste est visible sur plusieurs bâtiments de Prague. Le siège de la Légiobanka dans la rue Na Poříčí, construit entre 1921 et 1923, est un monument classé par l’UNESCO en tant que représentation unique du rondocubisme, mouvement créé par l’artiste tchèque Josef Gočár. Cet architecte a également réalisé la Maison à la Vierge noire dans la Vieille Ville. Elle accueille aujourd'hui le Musée du cubisme de Prague. La Maison Diamant, construite entre 1912 et 1913, dans le quartier de Nové Město, est également un bâtiment cubiste.
La ville de Prague a, bien sûr, été imprégnée par le réalisme socialiste durant la période de la domination russe. Les HLM pragois ressemblent alors à ceux des autres pays du bloc soviétique. Une énorme statue à la gloire de Staline a été érigée, entre 1949 et 1955, dans le parc de Letná. Elle mesurait 15,5 mètres de haut et 22 mètres de longueur. Elle a été détruite en 1962 au moment de la déstalinisation. La tour de transmission de Žižkov, construite à l'époque de la République socialiste, entre 1985 et 1992, sert aujourd'hui de transmetteur pour la télévision, la radio, la téléphonie mobile et fait aussi office d'observatoire météorologique. Elle accueille un restaurant situé à 63 mètres de hauteur. Au pied de la tour, des sculptures de bébés, œuvre de l’artiste David Černý, montent à l’assaut de l'édifice.
L'architecture contemporaine à Prague est principalement incarnée par la Maison dansante située sur les quais de la Vltava et réalisée par les architectes Vlado Milunić et Frank Gehry. Construit en 1996, cet immeuble est un exemple d'architecture déconstructiviste.
Symbole de la cuisine hongroise, le goulasch est aussi très populaire en République tchèque et notamment à Prague. Il existe beaucoup de recettes de goulash et elles varient selon les régions.
C'est un plat consistant apprécié des touristes. Il est composé de viande de boeuf, de bouillon de bœuf relevé avec du paprika, des oignons et des poivrons.
Le goulash est servi avec des knedliky, des tranches de pain bouilli.
La viande de boeuf utilisée pour le goulasch ressemble au boeuf bourguignon. Il faut choisir des morceaux un peu gras pour qu'ils livrent toute leur saveur à la cuisson. Pour six personnes, il faut environ un kilo de viande de boeuf, trois oignons, deux gousses d’ail, un poivron rouge, un petit verre de farine, un cube de bouillon de boeuf, deux cuillerées à soupe de paprika, une pincée de marjolaine, une cuillère à café de cumin, 30 cl de bière ou 25 cl de vin rouge.
Il faut d'abord faire revenir dans une marmitte les oignons, puis les petits cubes de boeuf et saupoudrer le tout de paprika, de cumin et de marjolaine. Il faut ensuite ajouter les gousses d’ail émincées, le poivron coupé en petits dés, le laurier et le thym et arroser le tout de bière ou de vin. S'ajoute ensuite le bouillon de boeuf dans lequel la farine a été diluée au préalabe. Il faut laisser mijoter durant deux heures en remuant de temps en temps, puis laisser le tout reposer une heure et enfin recuire 20 minutes avant de servir. On peut aussi accompagner ce plat de pommes de terre.
Surnommée « La Ville aux cent clochers » ou, autre variante, « La Ville aux mille tours et aux mille clochers », Prague compte un grand nombre d'édifices remarquables.
L'histoire de la ville se découvre ainsi à travers la richesse de son patrimoine cultuel et défensif. Prague compte de nombreux édifices religieux : la Cathédrale Saint-Guy, l'église Saint-Nicolas de Malá Strana, la basilique Saint-Georges... Place de la Vieille-Ville, se dressent des églises gothiques et une horloge astronomique médiévale.
La tour poudrière Mihulka du château de Prague, la tour de Petřín, les tours du pont Charles côté Malá Strana et côté de la Vieille Ville, l’église de Notre-Dame de Týn, la Tour poudrière, la Tour Henri et le beffroi de l'hôtel de ville accueillent également des visiteurs et offrent de magnifiques vues sur Prague.
Le trdelník est une pâtisserie traditionnelle sucrée originaire de la ville de Skalica en Slovaquie en limite de la frontière sud de la Tchéquie. Sa production remonte à une longue tradition.
A la fin du XVIIe siècle, un général hongrois s'établit à Skalica. Son cuisinier, originaire de Transylvanie, lui fait découvrir une recette de Kürtőskalács, un gâteau à la broche hongrois. Depuis, la recette a évolué et la pâtisserie est connue désormais sous le nom de trdelník de Skalica.
La recette traditionnelle est à base de sucre, de vanille, de caramel au beurre, d'amandes et de noisettes. La préparation se déroule en trois étapes. La première consiste à créer un serpentin de pâte de farine de 60 centimètres de long et à l'enrouler autour de la broche de bois. La brochette est ensuite roulée dans un plateau qui contient un mélange de farine, de noix, de noisettes pilées et de sucre. Elle est ensuite placée au-dessus de la braise pour être dorée. Cuit et doré à l'extérieur, le trdelník est creux et tendre à l'intérieur, avec un goût fumé et aromatisé à la cannelle. Une fois cuit, le trdelník peut être rempli de sucre, de miel ou de crème aux différents arômes.
L'association Trdelník de Skalica a été fondée en 2004 dans le but de sauvegarder la production traditionnelle du trdelník au feu de bois et sa dénomination. Le nom « Trdelník » vient du mot « Trdlo » qui désigne la broche en bois autour duquel est enroulée la pâtisserie.
La colline de Petřín, aussi appelée « La Colline des amoureux », offre une magnifique vue panoramique sur la ville et le château de Prague. Un funiculaire permet de rejoindre, sans se fatiguer, la tour de Petřín. Cette tour, qui ressemble à la tour Eiffel, a été construite en 1891 à l'occasion de l'Exposition universelle de Prague.
Non loin de là, le monastère de Strahov, fondé en 1140, abrite une bibliothèque et une brasserie vieilles de plusieurs siècles. Richement décorée, la bibliothèque renferme des manuscrits enluminés, des cartes, des globes terrestres et célestes et des gravures du Moyen Age.
A voir également, l'observatoire de Štefánik qui accueille l'Institut d'astronomie de l'Académie des sciences tchèque. Des visites guidées et des programmes d'astronomie sont proposés aux visiteurs.
Le parc de Petřín s'étend à flanc de colline et est parcouru de sentiers sinueux qui permettent de rejoindre le château de Prague.
Au pied de la colline, non loin de la station du funiculaire, un monument, dédié aux victimes du communisme, met en scène sept silhouettes humaines qui descendent un escalier. Plus les silhouettes s'éloignent plus leurs corps se dégradent.
Cette œuvre du sculpteur Olbram Zoubek témoigne des souffrances infligées aux prisonniers politiques du communisme.
La construction du funiculaire est liée à l’histoire de la tour de Petřín. En 1899, de retour de Paris où ils ont été émerveillés par la tour Eiffel, 363 touristes tchèques ont décidé d'en créer une, version miniature, sur la colline de Petřín et de concevoir un funiculaire pour accéder facilement au sommet.
Le funiculaire a été mis en service pour la première fois en 1891. En 1932, un moteur électrique a remplacé le vieux mécanisme de traction à eau.
Le funiculaire est en service de 9 h du matin à plus de 23 h le soir. Il marque un arrêt à mi-parcours, à la station Nebozizek, avant de reprendre son chemin jusqu’au sommet de la colline. Les départs ont lieu toutes les quinze minutes.
La tour de Petřín, aussi appelée « La Petrinska Rozhledna », est cinq fois plus petite que la tour Eiffel. Cette structure métallique mesure 62,5 mètres de haut alors que son modèle parisien affiche une hauteur de 324 mètres.
La tour de Petřín comprend deux escaliers en colimaçon, l’un pour monter, l’autre pour descendre. L’escalier de 299 marches est relativement étroit mais des bancs, prévus à intervalles réguliers, permettent de faire des pauses. Un ascenseur, aménagé dans son milieu, permet de transporter six personnes.
La Petrinska Rozhledna faisait autrefois office de relais de télévision. Elle s'est détériorée durant le régime communiste à tel point qu'il a fallu la fermer au public. Elle n'a été rouverte qu'en 2002.
La tour dispose d'une plateforme d’observation à mi-hauteur et d'une salle vitrée au sommet. En hiver, du fait de la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur, les vitres sont malheureusement souvent couvertes de buée.
Par temps clair, la tour offre une jolie vue panoramique sur Prague. Il est même possible de voir le mont Říp et les monts des Géants.
Ce restaurant se trouve au milieu du coteau de Petříň, sur le versant oriental de la colline, en contrebas de la Petrinska Rozhledna.
Le site, en lisière du bois, offre une vue dégagée et exceptionnelle sur le château et le centre historique de la capitale.
L'emplacement est vraiment idéal pour faire une pause déjeuner ou passer une soirée romantique en savourant une bonne bière tchèque.
L'établissement, aux allures de chalet, dégage une atmosphère agréable et douillette aux premiers frimats de l'hiver.
En été, la terrasse d'observation se transforme en restaurant à ciel ouvert.
Les clients se retrouvent près du bar ou autour de l'espace barbecue pour y admirer la vue sur la ville.
Le panorama s'étire depuis les hauteurs de Hradčany jusqu'aux quartiers de Pankrác et de Vyšehrad.
Il survole les toits des maisons de Malá Strana, lorgne sur le pont Charles, suit le cours de la Vtava, depuis Staré Město jusqu'à la Nouvelle Ville.
Les propriétaires des lieux proposent de déguster une cuisine tchèque classique. La carte comprend des plats et des desserts faits maison.
Elle affiche une grande variété d'entrées telles que le pâté de chevreuil, le jambon de Prague, diverses salades et soupes. Les spécialités maison sont présentées à des prix abordables.
Parmi les spécialités proposées figurent notamment le jarret de porc rôti fumé, les côtes de porc fumées.
D'autres plats doivent être commandés la veille comme le canard rôti, l'oie rôtie, la cuisse de lapin rôtie...
Dominant la place Venceslas, le Musée national de Prague a été fondé en 1818. Les bâtiments néo-Renaissance occupés par le musée sont l'œuvre de Josef Schulz, l'architecte du Théâtre national, construit à la même époque (1885–1890). En août 1968, à la suite du Printemps de Prague, la façade du musée a été touchée par les tirs des tanks des unités du Pacte de Varsovie qui ont envahi la ville. Le bâtiment principal a subi des travaux de rénovation de 2011 jusqu’en 2018. Le Musée national de Prague comprend le Musée d'Histoire et de Sciences naturelles et abrite une bibliothèque importante.
Place de la Vieille-Ville, l'église de Notre-Dame de Týn fait partie des plus beaux monuments gothiques de Prague. Ses flèches identiques, mais construites l'une au XVe siècle et la seconde au XVIe siècle, s'élancent vers le ciel jusqu'à une hauteur de 80 mètres. L'édifice doit son nom à la cour de Týn, une ancienne cour de marchands située à proximité. L'église a été construite, dans la seconde moitié du XIVe siècle, à l'emplacement d'une ancienne église romane du IVe siècle. L'architecte français Mathieu d'Arras a entrepris sa construction dans le style gothique, en 1380, avec l'aide de Peter Parler. La toiture a été achevée en 1450 et les clochers en 1511. Le fronton date de 1436. En 1626, la voûte a été touchée par la foudre. Elle a alors été refaite dans le style baroque, à l'instar de l'intérieur de l'édifice. Depuis, l'extérieur a été rénové à deux reprises, à la fin du XVIIIe siècle et entre 1973 et 1995. Des travaux de restauration partiels ont été récemmment entrepris à l'intérieur de l'église.
Symbole du Renouveau national, le Théâtre national, qui se caractérise par ses éléments architecturaux néo-Renaissance, est le plus important monument édifié à Prague au XIXe siècle. La première pierre du théâtre fut posée en 1868. En 1881, deux mois après son inauguration, le bâtiment est détruit par un incendie. Il est renconstruit en un temps record par Josef Schulz. L'intérieur est richement décoré. Huit allégories décorent le plafond du musée. Celui-ci abrite aussi la création de Vojtěch Hynais, un somptueux rideau de scène, orné de motifs allégoriques représentant la construction du théâtre.
La Maison dansante est vraisemblablement le monument le plus célèbre construit sur les rives de la Vltava, après la révolution de Velours en 1989. Ses formes dansantes et flottantes évoquent l’atmosphère de liberté qui régnait en Tchécoslovaquie à la chute du régime communiste. La Maison dansante a été construite à un emplacement resté vacant à la suite des bombarbements de 1945. C’est dans l’appartement du dramaturge et dissident Václav Havel, qui habitait dans l'immeuble voisin, que germa l’idée de construire un bâtiment qui soit le symbole de la liberté reconquise. La Maison dansante a été conçue par l’architecte tchèque Vlado Milunić, en coopération avec l'architecte canadien Frank Gehry.
Symbole millénaire de l'Etat tchèque, le château de Prague s'étend sur sept hectares.
Malá Strana est un quartier ancien et romantique de Prague situé au pied du château.
La Vieille Ville, le quartier le plus ancien de Prague, est inscrite au patrimoine mondial.
La Moravie centrale est renommée pour ses nombreuses forteresses et sa riche culture.
Une destination connue pour ses vignobles, ses châteaux et la bataille d'Austerlitz.
La petite forteresse de Terezín fut transformée en camp de détention par les nazis