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La Turquie (1995, 1997, 2000, 2001, 2010)
Entre Orient et Occident
Istanbul
Si Ankara est la capitale politique de Turquie. Istanbul, la plus grande ville du pays, est la capitale culturelle. Elle est aussi le principal centre financier, commercial et industriel.
Située de chaque côté du détroit du Bosphore, qui relie la mer Noire à la mer de Marmara, la ville moderne d'Istanbul s'étend à cheval sur l'Asie et l'Europe.
Istanbul est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. Les principaux monuments sont l’église Sainte-Sophie du VIe siècle, aussi appelée Ayasofya, la Mosquée bleue, le palais de Topkapi, le palais de Dolmabahçe.
Présentation générale
(Source France Diplomatie)
A la fin de la Première Guerre mondiale, les Alliés occupent certaines parties de l'Anatolie et de la Thrace, ainsi que Constantinople. Le traité de Sèvres consacre la désintégration de l'Empire ottoman et de la Turquie.
Officier durant la guerre, Mustafa Kemal, mène contre les Grecs et leurs alliés anglais, la guerre d'indépendance (1920-1922) qui se conclut par la victoire des Turcs. Le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne redéfinit les frontières de la Turquie et annule le traité de Sèvres.
Le sultanat est aboli le 1er novembre 1922 et le 29 octobre 1923, la république de Turquie est proclamée. Mustafa Kemal est élu président.
Nature du régime : république fondée le 29 octobre 1923.
Fête nationale : 29 octobre.
Superficie : 780 576 km².
Capitale : Ankara.
Villes principales : Istanbul, Ankara, Izmir, Bursa, Eskişehir, Gaziantep, Kayseri, Konya.
Décalage horaire avec Paris : plus une heure.
Langue officielle : turc.
Monnaie : livre turque. 1 € = 32,65 TRY (2 janvier 2024).
Population : 82 millions d'habitants (2018).
Religions : la laïcité est affirmée par la Constitution. 99 % des citoyens seraient musulmans, en majorité sunnites. Il existe une minorité alévie (environ 20 % de la population) et des minorités chrétiennes (Grecs orthodoxes, rites arméniens grégoriens, syriaques, catholiques latins) et juive.
Taux de croissance : 2,6 % (2018).
Taux de chômage : 11,6 % (2018).
Taux d’inflation : 15 % (juin 2019).
Le palais de Topkapi
La résidence royale de Topkapi se trouve sur la rive européenne, dans le quartier de Fatih, à proximité de la Mosquée bleue et de la basilique Sainte-Sophie.
Elle s'étend sur 70 hectares et domine la Corne d’Or, le Bosphore et la mer de Marmara.
Le palais de Topkapi fut, de 1465 à 1853, la résidence principale et officielle du sultan ottoman. Il a été construit, entre 1459 et 1465 par le sultan Mehmet II, à l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance.
La résidence royale a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. Elle a été transformée en musée de l'ère ottomane en 1924.
L'architecture du palais mêle différents styles et époques. La résidence est composée de quatre cours principales, d'un harem et de centaines de pièces et de chambres.
L'ensemble abrite également des bâtiments administratifs, des appartements privés, des kiosques et des pavillons de plaisance.
Le harem, construit au XVIe siècle, était la résidence de la mère du sultan, des concubines et des femmes du sultan. Le bâtiment compte 300 pièces. Jusqu’à 1 000 femmes et 600 eunuques ont vécu dans le harem.
En 1853, la cour fut déplacée, sur décision du sultan, vers le palais de Dolmabahçe. Mais le trésor impérial, la bibliothèque et les mosquées sont restés à Topkapi.
Hiérapolis
Non loin de Pamukkale, à 20 kilomètres au nord de Denizli, un site archéologique situé sur une colline domine les travertins. Hiérapolis fut créée en Phrygie, vers la fin du IIe siècle av. J.-C., par Eumène II, roi de Pergame. C'était une cité thermale réputée pour ses sources chaudes. En 1988, elle a été inscrite avec le site de Pamukkale sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Pamukkale
Le site de Pamukkale (aussi appelé le « Château de coton ») est un site emblématique de la Turquie. Il se trouve dans la partie sud-ouest du pays à quinze kilomètres au nord de Denizli.
C'est un site naturel alimenté par des sources d'eaux chaudes sortant de la montagne et qui ont fini par former une tufière. En 1980, Pamukkale a été classé site naturel et archéologique de première importance. Il est inscrit à l'UNESCO depuis 1988.
Pamukkale comprend 17 sources, dont certaines ont une température de plus de 45°C. Les eaux sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. L'évaporation de l'eau, chargée en calcite, a laissé des couches blanches sur la pierre. Ce phénomène naturel donne à la montagne une apparence de forteresse de coton avec ses cascades pétrifiées.
L’accès des visiteurs aux terrasses de travertin est désormais interdit afin de maintenir le flux d’eau ainsi que la couleur et les structures des vasques.
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