La cité-État de Singapour est devenue indépendante en 1965. Ce pays insulaire, séparé de la péninsule malaise par le détroit de Johor au nord et de l'Indonésie par le détroit de Singapour au sud, est très urbanisé. Singapour comprend 63 îles, dont la principale, très fortement urbanisée, est Pulau Ujong. C'est aujourd'hui l'un des pays les plus développés et les plus prospères du monde.
Grâce à sa position géographique proche du détroit de Malacca et à l'importance du trafic maritime, la ville, 2e port marchand mondial, est devenue la plaque tournante commerciale et financière entre la zone Pacifique et l'Europe. Singapour est ainsi la 6e place financière au monde. Le niveau de vie de la population y est très élevé.
La ville est constituée de différents quartiers ethniques (chinois, malais, et indien) et comprend une grande zone commerciale autour d'Orchard Road.
L’archipel fait aujourd'hui partie des dix destinations les plus fréquentées en Asie. Proche de l'équateur, la température varie de 20°C à 30°C.
(Source France Diplomatie)
Ancienne colonie britannique, Singapour passe, à partir de février 1942, sous domination japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est que le 5 septembre 1945 que l'Empire britannique récupère Singapour.
En 1959, les Britanniques dotent Singapour d’une constitution propre. Singapour est intégré le 16 septembre 1963 à la Fédération des Etats de Malaisie. Peu après, les Malais de la péninsule forcent Singapour à quitter la Fédération.
Dès 1964, des troubles éclatent et l’indépendance de la république de Singapour vis-à-vis de la Fédération est proclamée le 9 août 1965.
Nature du régime : régime parlementaire monocaméral.
Superficie : 717 km².
Capitale : Singapour.
Décalage horaire avec Paris : plus six heures.
Langues officielles : anglais, mandarin, malais, tamoul.
Monnaie : dollar de Singapour. 1 € = 1,45 SGD (2 janvier 2024).
Fête nationale : 9 août.
Population : 5 535 000 habitants (recensement 2015), dont Chinois (74,3 %), Malais (13,3 %), Indiens (9,1 %), autres (3,3 %).
Religions : bouddhistes (33,1 %), musulmans (18,8 % ), chrétiens (14,9 % ), taoïstes (11 %), hindouistes (5 %), autre religion (0,6 %), aucune (18,4 %).
Placée au carrefour des routes mondiales, la cité-Etat de Singapour a fait des industries maritimes un secteur clé de son développement.
Le port de Singapour est ainsi le second port de conteneurs du monde après celui de Shanghai.
Poumon maritime de Singapour, le détroit de Malacca enregistre annuellement 65 700 passages de navires, soit en moyenne un passage de bateau toutes les huit minutes.
Favorisée par sa situation géographique, la cité-Etat investit massivement dans les infrastructures pour devenir un pôle d'échanges incontournable.
L'extension de l’espace portuaire s'est faite en aménageant des terre-pleins conquis sur la mer.
De nouvelles infrastructures portuaires, pour l’accueil de porte-conteneurs de plus en plus grands, ont pu être construits.
Le large détroit de Malacca est un axe majeur de la circulation maritime mondiale.
C'est l'une des principales voies de passage entre l'océan Indien et l'océan Pacifique.
C'est ainsi la principale voie d'approvisionnement en pétrole de deux des principaux consommateurs mondiaux, le Japon et la Chine.
La cité-Etat profite pleinement de la croissance des échanges entre la zone Asie-Pacifique et le reste du monde.
Le port accueille 140 000 navires par an et Singapour s'affirme comme une plaque tournante pour le raffinage et la pétrochimie en Asie.
Coincée entre la Malaisie et l'Indonésie, Singapour a su devenir, en une cinquantaine d'années, l'un des Etats les plus développés du monde. C'est aujourd'hui l’une des principales places financières du monde et une plaque tournante du commerce international avec son gigantesque port de commerce.
Dans le quartier d'affaires, les gratte-ciel rivalisent d'ingéniosité architecturale. Un complexe hôtelier illustre à lui seul cette course au gigantisme. Il s'agit du Marina Bay Sands avec son immense terrasse et sa piscine, la plus haute du monde, perchée au-dessus de trois tours.
Singapour, c'est aussi la capitale du luxe en Asie. Dans les rues, c'est un défilé de berlines de prestige : Lamborghini, Ferrari... Les grands centres commerciaux disposent tous de nombreuses boutiques de luxe.
Unique au monde, Gardens by the Bay est un parc d'une centaine d'hectares hérissé de 18 arbres artificiels. L'entrée est gratuite.
Leur structure, faite de béton et de fer, est recouverte de végétation. Longue de 128 mètres, une passerelle suspendue à 25 mètres du sol relie quelques-unes de ces structures métalliques.
Des panneaux photovoltaïques stockent l'énergie solaire le jour et permettent aux arbres métalliques de s'illuminer à la nuit.
Gardens by the Bay abrite également deux immenses dômes de verre sous lesquels deux milieux naturels ont été reconstitués. L'entrée est payante.
L'un est consacré au climat méditerranéen. La température est de 24°C et le taux d'humidité peut atteindre 80 %. Le public y découvre notamment des plantes d'Afrique du Sud, de Californie ou de régions désertiques, ainsi que des espèces très rares provenant du monde entier.
Sous le second dôme, une forêt tropicale a été reconstituée. La température est également de 24°C mais le taux d'humidité atteint ici 90 %.
Le public peut y admirer une végétation luxuriante, comparable à celle que l'on peut retrouver à une altitude de 2 000 mètres, une grande variété d'orchidées et une cascade !
Fondé en 1887, le très luxueux hôtel Le Raffles tient son nom du Britannique Thomas Stafford Raffles. Il est à l'origine de la création, en 1819, d'un comptoir de commerce, qui deviendra plus tard Singapour, pour le compte de la Compagnie britannique des Indes orientales.
Le Raffles est l’établissement hôtelier le plus prestigieux de la ville. Cet édifice de style colonial est chargé d'histoire. De grands hommes ont séjourné dans cette magnifique bâtisse blanche, nichée en plein cœur de Singapour. Rudyard Kipling y écrivit son chef-d'œuvre « Le Livre de la jungle ». Ernest Hemingway y séjourna également.
L'hôtel compte 103 suites mais une partie du bâtiment, comme le Long bar à l'ambiance si « british » ou son jardin tropical, sont accessibles pour tous ceux qui n'ont pas la chance de séjourner à l'hôtel.
Ouvert depuis 2010, Le Marina Bay Sands est un gigantesque complexe hôtelier de luxe réalisé par l'architecte Moshe Safdie.
Situé près de Marina Bay, il offre une vue imprenable sur la baie ou la ville de Singapour.
Deux années de chantier ont suffi pour construire cet immeuble imposant. La facture s'est élevée au final à plus de 5,5 milliards de dollars, faisant ainsi du Marina Bay Sands l'hôtel dont la construction a été la plus chère du monde.
Les trois tours sont surmontées d'une terrasse d'un hectare dotée de la plus longue piscine en altitude du monde. Le bassin à débordement se trouve à plus de 200 mètres de hauteur.
Le complexe de luxe est composé de trois hôtels de 55 étages et comporte au total 2 560 chambres, une vingtaine de restaurants, dont cinq ont été confiés à des chefs étoilés du monde entier.
La suite présidentielle, d'une surface 510 m², comprend trois chambres et plusieurs salons et des salles de bain avec jacuzzi.
Le bâtiment accueille un centre commercial de 75 000 m² environ et de près de 300
Le casino, de renommée internationale, abrite plusieurs centaines tables à jeu et près de 1 500 machines à sous.
Little India, le quartier indien de Singapour, avec ses shophouses de toutes les couleurs, contraste avec les autres secteurs de la ville. Ici, les magasins regorgent de denrées alimentaires et d'alléchantes saveurs envahissent les rues. Ce quartier a été créé, à l'est de la rivière Singapour, dans le district de Chulia Kampong, en 1822, lorsque les secteurs de la ville ont été définis en fonction des groupes ethniques.