Le Brésil est le plus grand pays d'Amérique du Sud et se situe au 5e rang des plus grands pays du monde. Le territoire est découpé en cinq régions : la région Nord qui couvre l'Amazonie, le Nordeste dont les principales villes sont Recife et Salvador de Bahia et qui possède un très beau littoral, le Centre-Ouest et la capitale du pays Brasília connue pour son architecture moderne, le Sud-Est et ses deux grandes métropoles Rio de Janeiro et São Paulo, et enfin le Sud, région de pampas qui connaît le taux de criminalité le plus bas du pays.
Pour nombre de touristes, Rio de Janeiro (la « Rivière de janvier » en français) est la porte d'entrée du Brésil. La ville compte un peu plus de six millions d'habitants. Surnommée la « Cidade maravilhosa » (la « Ville merveilleuse »), Rio offre un panorama exceptionnel sur la baie de Guanabara.
Les deux meilleurs endroits de la ville pour admirer la baie sont le Pain de Sucre et le sommet du Cordovado sur lequel est érigé la statue du Christ Rédempteur. Plusieurs agences organisent également des survols de la ville en hélicoptère. Un moment inoubliable qui permet d'admirer les belles plages de sable blanc nichées au pied des collines, les « morros » sur lesquelles s'accrochent certaines favelas.
Autres lieux où il fait bon flâner, les promenades qui longent les plages mythiques de Copacabana et d’Ipanema. Un petit tour dans le quartier bohème de Lapa permet de se plonger dans la fête à la brésilienne.
Si Rio est mondialement connue pour son carnaval, la métropole est aussi célèbre pour ses nombreuses favelas gangrénées par la violence et la criminalité. Rio est une ville inégalitaire où les favelas cohabitent avec les quartiers chics, ce qui entraîne malheureusement son lot de violence et d'insécurité. Les gangs de la drogue s'y font la guerre dans les rues. Des agences touristiques organisent des visites guidées dans certains bidonvilles, comme Rocinha, Santa Marta ou Vila Canoas.
(Source France Diplomatie)
La lutte pour l'indépendance du Brésil s'est étendue de 1821 à 1824. Après trois ans de conflit armé, le Portugal a finalement reconnu l'indépendance du Brésil au traité de Rio de Janeiro signé le 29 août 1825.
Nature du régime : république fédérale présidentielle, composée de 26 Etats et d’un district fédéral.
Superficie : 8 511 965 km² (quinze fois la France), 5e rang mondial.
Capitale : Brasília.
Villes principales : São Paulo, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Porto Alegre, Salvador de Bahia.
Décalage horaire avec Paris : moins quatre heures (Itamaracá) ; moins cinq heures (Rio de Janeiro), moins sept heures (Rio Branco).
Langue officielle : portugais.
Monnaie : real. 1 € = 5,34 BRL (2 janvier 2024).
Fête nationale : 7 septembre.
Population : 209,2 millions, 6e rang mondial.
Croissance démographique : 0,91 %.
Taux d’alphabétisation : 92,6 %.
Religions : catholiques (68 %), évangéliques (20 %).
Taux de croissance : 2,5 % (estimation en 2019, FMI), + 1,4 % en 2018.
Taux de chômage : 13,1 % (estimation 2018), 12,7 % en 2017.
Taux d’inflation : 4,2 % (estimation 2019), 3,7 % en 2018.
Cet appartement de deux chambres est situé sur l'avenue Atlântica.
Il est composé d'une cuisine, d'un coin repas, d'un salon, de deux chambres et de deux salles de bain.
Le salon est situé dans l'angle de l'immeuble et donne à la fois sur l'avenue Atlântica et une rue perpendiculaire. Il offre une vue imprenable sur le Pain de Sucre et la plage de Copacabana.
La chambre principale offre aussi une jolie vue sur Copacabana. La seconde par contre, plus sombre, ne dispose que d'une fenêtre qui donne sur un minuscule puits de lumière.
La cuisine est petite et ne dispose pas de lave-vaisselle.
L'appartement est situé au 6e étage d'un petit immeuble très calme et disposant d'un gardien durant la journée.
Située au sud de Rio de Janeiro, la superbe plage de Copacabana, longue de 4,5 kilomètres et en forme de croissant, est l'un des endroits les plus connus au monde.
C'est un quartier très animé de la ville, avec ses nombreux restaurants, ses cinémas, ses magasins... Il doit son nom à l'existence, sur l'emplacement actuel du fort, d'une chapelle qui abritait une réplique de la « Vierge de Copacabana », une Vierge noire placée dans une église proche du lac Titicaca en Bolivie et sculptée par un Indien dans les années 1600. Le terme Copacabana est d’origine quechua et signifie « qui regarde le lac ».
Le dimanche, la circulation des véhicules est interrompue sur la partie de l'avenue qui borde la plage. Le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre, un gigantesque feu d'artifice est tiré et, à minuit, des fleurs sont jetées dans la mer.
Même si aujourd'hui la plage d'Ipanema est préférée à celle de Copacabana, l'avenue Atlântica reste l'un des lieux de promenade préférés des Cariocas et des touristes. Des célébrités du monde entier viennent séjourner au Copacabana Palace, un hôtel de style Art déco, qui a ouvert ses portes en 1923.
Malgré son nom d'origine guarani qui signifie « mauvaises eaux », le quartier d'Ipanema est aujourd'hui l'un des quartiers les plus branchés de Rio de Janeiro.
Ipanema est un quartier aisé, chic et branché de la zone sud de la ville de Rio de Janeiro. Il est bordé par le très chic Leblon à l'ouest, Lagoa au nord, Arpoador à l'est et l'océan Atlantique au sud.
Ipanema est le berceau de la bossa nova et des concerts improvisés s'organisent encore dans la rue.
Préférée à celle de Copacabana, la plage d'Ipanema s'étire sur 2,6 kilomètres et est prolongée par la plage de Leblon qui est surplombée par la favela de Vidigal.
La plage est très prisée des touristes du monde entier. Elle est cependant déconseillée à la baignade car les vagues et les courants sont forts.
De nombreux sports collectifs comme le beach-volley ou le football sont pratiqués sur la plage, ainsi que des sports inventés par les Cariocas comme le frescobol, un jeu de raquettes en bois, ou le futevôlei qui associe foot et beach-volley.
Comme à Copacabana, la circulation est interrompue, le dimanche, sur la partie de la chaussée qui borde la plage.
En regardant vers l'ouest, la vue sur la plage est magnifiée par la colline des Deux-Frères, le Morro Dois Irmãos.
Il est agréable de flâner le long de la plage en empruntant la Calçadão, la célèbre promenade pavée.
La plage Ipanema a inspiré le grand compositeur Vinicius de Moraes qui a composé la célèbre chanson : « A Garota de Ipanema » (« La Fille d’Ipanema »).
Les favelas sont ces bidonvilles brésiliens qui se sont étendus de manière illégale sur des terrains souvent insalubres comme les marécages ou les pentes raides des collines. Les habitations sont construites avec des matériaux de récupération : briques, tôles, parpaings, tuyaux, bidons, bois... Il y a peu de routes mais des passages étroits, de nombreuses marches et des fils électriques qui pendent au-dessus des rues. Les infrastructures (eau, électricité, égouts, chauffage...) manquent par endroits.
La pauvreté et la misère sont à l'origine du développement de l'économie parallèle et de différents trafics (drogue, prostitution, trafic d'armes...). Depuis les années 1980, les trafiquants de drogue ont pris possession de nombreuses favelas, entraînant une hausse du taux de criminalité.
Le mot favela est apparu après la guerre de Canudos (1896-1897), une ville située dans l'Etat de Bahia, quand les soldats, installés sur le Morro da Favela, se rendirent à Rio de Janeiro pour s'installer avec leurs familles sur le Morro da Providência. En souvenir de la guerre, ils nommèrent la colline du même nom que leur ancien lieu de séjour guerrier de l'État de Bahia. C'est à partir de 1909 que le mot Favela devint synonyme de quartiers pauvres.
Les bidonvilles s'étendirent ensuite avec l'arrivée de populations pauvres en majorité noires. Dans les années 1960, de nombreux migrants venus du Nordeste vinrent s'installer dans les bidonvilles du sud du pays. Aujourd'hui, beaucoup de ceux qui vivent dans les favelas ont un travail. Il y a même des policiers. Mais leurs salaires ne sont pas suffisants pour leur permettre d'habiter dans les quartiers résidentiels de Rio de Janeiro.
La métropole compte près d'un millier de favelas. Elles rassemblent aujourd'hui près du tiers de la population urbaine, soit environ un million et demi de personnes. Celles de Rocinha, Alemão (longtemps l'un des quartiers les plus violents de la ville) et Da Maré sont les plus grandes du Brésil.
En prévision de la Coupe du monde de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016, l'armée s'est introduite en 2011 dans les favelas de Rocinha et de Vidigal pour lutter contre les trafiquants de drogue et le crime organisé.
Depuis quelques années, des tours opérateurs organisent des visites guidées des favelas de Rio de Janeiro.
Située au sud de Rio de Janeiro, Rocinha est la plus grande favela d’Amérique latine. Elle compte près de 100 000 habitants. Des milliers d'habitations de fortune s'accrochent à flanc de colline. L'intervention de l'armée, le 13 novembre 2011, a expulsé les gangs en lutte pour prendre le contrôle de la favela. Mais depuis 2014, on constate une hausse de la criminalité avec le retour des trafiquants.
Néanmoins, des initiatives sont prises pour essayer de normaliser la vie des habitants de Rocinha en finançant des écoles ou en développant les pratiques artistiques. Des agences organisent des circuits pour les touristes.
Cette petite favela, située dans le quartier de São Conrado, compte seulement 3 000 habitants. Grâce à des fonds privés, la municipalité a pu installer de l'eau potable, un réseau d'assainissement et divers équipements pour la population.
La caïpirinha est un cocktail brésilien préparé à base de cachaça, de sucre de canne et de citron vert.
La boisson est inscrite, depuis 1992, dans la liste des cocktails officiels de l'Association internationale des barmen.
En 2008, sa recette fut réglementée par le ministère de l'Agriculture du Brésil.
Recette pour un verre : 5 cl de cachaça, un demi-citron vert, une cuillère à soupe de sucre de canne blanc en poudre ou 1,5 cl de sirop de canne à sucre, de la glace pilée ou des glaçons. Placer le citron coupé en morceaux dans le verre et verser une bonne cuillère à soupe de sucre. Piler le tout dans le verre avec le sucre en poudre, ajouter la cachaça et les glaçons.
On peut servir la caïpirinha avec deux pailles, l'une plus grande qui va au fond du verre si l'on veut boire moins d'alcool et l'autre plus petite pour boire plus l'alcool, qui reste en surface, car moins dense que l'eau.
Il existe d'autres cocktails à base de caïpirinha comme les caïpifrutas préparés à partir de fruits autres que le citron vert, tels que la mangue, le fruit de la passion, les fraises, les mûres, la pomme de cajou, l'ananas… La caïpiroska est préparée avec de la vodka à la place de la cachaça et la caïpirissima avec du rhum qui remplace la cachaça.
Il existe plusieurs théories autour de l'origine de la caïpirinha. Au XVIIe siècle, une boisson composée de cachaça, citron vert, de l'ail et du miel serait apparue pour guérir les esclaves africains de la grippe. A Paraty, une boisson comprenant les mêmes ingrédients aurait été utilisée pour lutter contre le choléra en 1856. Des marins de Paraty auraient aussi utilisé un mélange de cachaça et citron vert pour pallier la carence en vitamine C et le scorbut. La caïpirinha aurait aussi été consacrée au traitement de la grippe espagnole. Une autre version attribue la création de ce cocktail aux paysans. A l'origine de son nom, le terme « caïpira » qui signifie « péquenaud » en portugais.
Le Pain de Sucre (« Pão de Açúcar » en portugais) est situé dans le quartier d’Urca sur la péninsule à l’entrée de la baie de Guanabara. Il culmine à 396 mètres d'altitude. Ce pic granitique est accessible par un téléphérique situé au pied du Morro da Babilônia. Le site offre des magnifiques panoramas sur Copacabana, sur les quartiers de Botafogo et de Santa Teresa, le Corcovado, la Baie de Guanabara et le pont de Rio-Niteroi.
Le Pain de Sucre devrait son nom, selon l'explication la plus probable, à sa forme très particulière qui évoquerait un bloc de sucre raffiné. Ces blocs étaient transportés par bateaux à l'époque du commerce de la canne à sucre. Des spécialistes en toponymie pensent cependant que son nom pourrait venir d'un dialecte amérindien qui l'aurait désigné comme « Pau-nh-acuqua » (« Haute colline »).
C'est en 1910 que l'ingénieur brésilien Augusto Ferreira Ramos a fondé la Société pour le Pain de Sucre et a commencé les travaux pour relier les sommets Babilônia et Urca par un câble aérien. Le téléphérique est achevé en 1912. C'est le premier du pays et le troisième du monde. Les premières cabines sont partiellement en bois et sont restées en service pendant soixante ans. L'une d'elles est d'ailleurs exposée à la première station.
Un nouveau modèle de cabines a été mis en service en 1972 et une troisième génération en 2009. Le téléphérique actuel relie le sommet de Morro da Urca, situé à 220 mètres d'altitude, au sommet du Pain de Sucre qui culmine à 396 mètres. Les deux collines sont très fréquentées par les amateurs d'escalade.
Un héliport a été aménagé sur le mont Urca. Une agence propose des survols de la baie à bord d’un hélicoptère pour un vol d'une quinzaine de minutes. Un restaurant et une aire de spectacle accueillent aussi le public.
La région de São Sebastião est réputée pour ses plages, ses criques et ses îles entourées par la végétation luxuriante de la forêt Atlantique.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette ancienne cité coloniale a réussi au fil des ans à sauvegarder son précieux héritage.
Cet ancien village de pêcheurs est devenu une station balnéaire de renommée internationale depuis le séjour en 1964 de Brigitte Bardot.