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Pompéi fut détruite en même temps qu'Herculanum lors de l'éruption du Vésuve en 79 ap. J.-C.
Pompéi (2013, 2017)
La cité ensevelie
Détruite par l'éruption du Vésuve
Fondée au VIe siècle av. J.-C., Pompéi se développa et devint très prospère jusqu’en l’an 62, date à laquelle elle subit un grand tremblement de terre.
Sa reconstruction n'était pas encore achevée quand la cité romaine fut détruite par l'éruption du Vésuve, en l'an 79 ap. J.-C., en même temps que d'autre cités de Campanie. La riche cité romaine fut rayée de la mémoire collective pendant des centaines d’années.
Enfouie sous des couches de sédiments volcaniques, Pompéi a été préservée des intempéries et des pillages pendant quinze siècles avant d'être redécouverte de manière fortuite au XVIIe siècle à l'occasion de travaux de creusement d'un canal.
Le site archéologique, précieux témoignage de l'urbanisme et de la civilisation de la Rome antique, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997, avec Herculanum et Torre Annunziata.
Herculanum
Eclipsée par la notoriété de Pompéi, Herculanum est pourtant la plus préservée des cités ensevelies par l'éruption du Vésuve en l'an 79 ap. J.-C.. Seule un partie d'Herculanum est connue puisqu’une part importante de la cité se trouve encore enfuie sous la ville actuelle.
La maison du relief de Télèphe doit son nom au bas-relief du mythe de Télèphe, un des fils d'Hercule, qui fut trouvé dans l'une des ses pièces. Le décor peint, d'une couleur rouge vif, date de la période flavienne. Un grand péristyle, avec des colonnes en brique, entoure un vaste jardin.
La construction du Sacellum des Augustales, le sanctuaire des prêtres du culte impérial, date de la fin du règne d'Auguste. Ses murs sont décorés de fresques du IVe siècle, avec deux scènes dédiées au héros mythologique qui donna son nom à la ville d'Herculanum. Il est ici représenté dans l'Olympe en compagnie de Minerve et de Junon.
L'intérieur des maisons romaines captait la lumière du jour par l'atrium et les petites cours intérieures. Tout autour s'organisait le tablinum, les pièces où vivaient le maître de maison et sa famille et où il recevait ses visiteurs.
L'architecture de la maison de la Belle Cour rompt avec le plan de la domus classique. L'entrée se fait par une grande pièce qui joue le rôle de vestibule. Il dessert les pièces du rez-de-chaussée et mène également à une cour intérieure d'où un escalier conduit au niveau supérieur. Cette disposition permettait de loger plusieurs familles.
La Villa des Mystères
La Villa des Mystères a été ensevelie sous les cendres lors de l'éruption du Vésuve en 79 de notre ère. Elle a été découverte en 1909.
La villa a été construite, au IIe siècle av. J.-C., près du mur nord de Pompéi, non loin de la porte d'Herculanum. Elle jouissait d'un superbe panorama à proximité de la mer.
La villa patricienne a été surélevée et embellie de splendides peintures sous le règne d'Auguste (27 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.).
La Villa des Mystères doit son nom aux fresques qui ornent le triclinium (salle à manger).
Après le tremblement de terre de 62 ap. J.-C., elle est tombée en ruine et a été transformée en villa viticole.
La production de vin était une activité fondamentale dans l'économie de Pompéi. Le vin était conservé dans de grands jarres en terre cuite à demi-enterrées.
La Villa des Mystères a été fouillée, entre 1909 et 1910, lors d'une excavation effectuée par le propriétaire du terrain. Des fouilles archéologiques ont été entreprises plus méthodiquement entre 1929 et 1930.
Une statue en marbre de Livie, épouse de l’empereur Auguste (63 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.), en habits de prêtresse, a été découverte dans le péristyle de la villa. Elle est aujourd'hui conservée à l'Antiquarium de Pompéi.
D'importants travaux de restauration et de conservation ont été réalisés entre 2013 et 2015.
Cette villa est l'un des vestiges les mieux préservés de Pompéi.
La fresque du triclinium illumine la pièce et ses peintures sont parmi les plus célèbres du monde antique.
Les fresques de la Villa des Mystères sont interprétées selon deux hypothèses.
Selon la première interprétation, la scène représenterait une jeune fille qui va être initiée aux mystères dionysiaques. Mais la seconde hypothèse penche pour une scène de mariage. Une partie de la fresque montre ainsi la jeune fille assise à l'air songeur. Un texte est lu par un jeune garçon, sous la surveillance d'un adulte.
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