Depuis 1976, les mères de disparus sous la dictature militaire marchent place de Mai pour réclamer justice et connaître la vérité sur le sort de leurs disparus. Chaque jeudi après-midi, accompagnées de proches, de badauds ou de touristes, elles tournent à contre-sens de l'aiguille d'une montre, toujours silencieuses, autour de la pyramide érigée au centre de la place. Elles couvrent leurs chevelures de mouchoirs blancs sur lesquels elles ont brodé les noms de leurs enfants disparus.
Proches des Mères de la place de Mai, les Grands-mères de la place de Mai manifestent à leur tour pour retrouver leurs petits-enfants « disparus vivants ». Elles estiment que 500 bébés d'opposants politiques, enlevés à leurs mères ou nés en captivité, ont ensuite été adoptés par des dignitaires du régime militaire et elles réclament qu'ils soient rendus à leurs familles légitimes.
Après la décolonisation, le Royaume-Uni et l'Argentine se disputent la souveraineté sur les Malouines, situées à 399 kilomètres au nord-est de l'extrémité orientale de la Terre de Feu.
Le 2 avril 1982, l'armée argentine débarque sur l'archipel. Le conflit se termine le 14 juin 1982 par la victoire du Royaume-Uni.
Le conflit a causé la mort de 649 militaires argentins. Des vétérans, non-reconnus de la guerre, ont installé, sur une pelouse de la place de Mai, des croix pour leurs compagnons tombés au combat.
Un monument a été construit dans le jardin San Martin en hommage aux victimes de la guerre des Malouines. Une flamme éternelle brûle sur une image métallique des îles.
Ce monument contient des plaques commémoratives comportant la liste de noms des Argentins décédés. Il est situé face à Torre Monumental, auparavant connue sous le nom de British Clock Tower.
Cette statue en bronze de Juan de Garay, conquistador espagnol, fondateur de Buenos Aires, est située non loin de la Casa Rosada dans le square Plazoleta 11 de Junio de 1580.
Ce monument, daté de 1915, est l'œuvre du sculpteur Gustav Eberlein. Cette artiste allemand a notamment réalisé la statue de Goethe de la Villa Borghese à Rome.
Capitaine général de la vice-royauté, Juan de Garay fonda, en 1580, la nouvelle cité de Buenos Aires après une première fondation par Pedro de Mendoza, en 1536, avant qu'elle soit détruite par les Indigènes.
Le conquistador trouva la mort lors d'un voyage de Buenos Aires à Santa Fe, en 1583, au cours d’une embuscade des indigènes.
La Casa Rosada (« La Maison rose » en français) est le siège du pouvoir exécutif argentin. Elle doit son nom à la couleur rose de ses façades. Selon la légende, cette couleur symbolise l’union des deux partis, le rouge des Fédéralistes et le blanc (ou bleu pâle) des Unionistes, qui s’opposèrent, pendant plus de 50 ans, durant la première moitié du XIXe siècle.
Faisant face à la place de Mai, lieu de toutes les contestations, la Casa Rosada est protégée par des grilles et des camions antiémeute.
Ce cimetière est l'équivalent argentin du Père Lachaise à Paris.
Palermo Soho est le quartier le plus branché de la capitale argentine.
Puerto Madero est l'un des quartiers les plus récents de Buenos Aires.
A l'origine, les gauchos gardaient leurs grands troupeaux dans la pampa.
Buenos Aires, capitale du tango, est une ville attractive et très animée.
C'est le quartier le plus coloré avec ses maisons faites de tôles peintes.